Très répandu du temps de nos grand-mères, la coiffeuse revient de plus en plus dans les mœurs. Qui, petite, n’a pas joué à la grande, assise face au miroir de ce meuble iconique ? Pour beaucoup de femmes, la coiffeuse n’est pas qu’un meuble parmi d’autres, il est ce lien entre deux générations, un rappel du passé qui fait toujours du bien.
Un petit historique de la coiffeuse
Principalement placée dans la chambre, la coiffeuse était aussi nommée « bonheur du jour ». Elle date du XVIIIe siècle et fait partie des icônes du style Régence, située entre le style Louis XIV et le style Louis XV. Comme son nom l’indique, elle est destinée à la mise en beauté : le maquillage, la coiffure et autres plaisirs esthétiques. La coiffeuse jouait et joue toujours un rôle important dans le quotidien des femmes.
Sur le mobilier d’origine, on retrouve divers tiroirs et casiers, parfois tapissés de textiles, qui étaient destinés à accueillir la toilette de Madame. Les plus luxueuses, faites de noyer, de hêtre ou de chêne étaient ornementées de motifs décoratifs qui variaient selon la commande.
Le meuble coiffeuse 2.0
Aujourd’hui, la coiffeuse fait son grand retour ! Moderne, elle s’adapte à notre environnement, aux petits comme aux grands espaces et aux besoins de chacun(e). On trouve moins de meubles en bois massif, au profit d’une esthétique plus raffinée. Avec ses lignes droites et ses finitions épurées, la coiffeuse se fond aujourd’hui dans le décor. Certains poussent la symbolique avec une tablette suspendue au mur, rehaussée d’un miroir fixé ou simplement posé. Les rangements encastrés se font discrets, on se contente de peu pour un aspect aussi féminin que minimaliste. Le meuble se fait nomade et escamotable, ce qui permet de multiples aménagements puisqu’elle se place aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale.
Grande nouveauté, ce meuble très féminin n’est plus seulement associé à la chambre, il peut tout à fait se retrouver dans le salon comme dans le hall d’entrée. Accueillante, la coiffeuse donne une touche très personnelle et intime à la pièce.
Créant ainsi un lien entre les pièces, la coiffeuse participe à l’harmonie d’un habitat serein.